Appelez gratuitement le 0 805 38 60 88
En cette période d'épidémie et de confinement, chacun voit son quotidien modifié. Le diocèse de Pontoise propose un numéro vert d’écoute ouvert à toute personne souhaitant dialoguer, demander une aide, déposer ses questions, ses émotions, ses incertitudes…
6 avril - Toutes les informations ici >>
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CONTINUER LA PRIÈRE
=> Messes radio diffusées ou télévisées
KTO : lun.->sam. 18h15 / Pape François 7h / dim. 18h30 - Antenne 2 : dim. 11h
Radio Notre Dame [100.7 MHz] : jeu. 14h15 / dim. 18h15 - France Culture [92.4 MHz] : dim. 10h05
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=> [19 avr.] Dimanche de la Miséricorde à Osny, homélie du père Jean-Népo lire ici >>
=> [14 avr.] Semaine Sainte, témoignages - prochain 'café rencontre en télé-conférence lire ici >>
=> [11 avr.] Procession du cierge pascal à Osny regarder ici >>
=> [11 avr.] Vigile Pascale ensemble à Osny : participer ici >>
=> [11 avr.] Vigile Pascale, proposition du diocèse pour la vivre en famille ici >>
=> [10 avr.] Vénérétion de la sainte Croix : ici >>
=> [9 avr.] Déroulement de l'office du Jeudi saint, Vendredi saint, Samedi saint et dimanche : textes, méditations et chants ici >>
=> [8 avr.] Message aux paroissiens d’Osny pour le Triduum pascal P. Juvénal & Jean-Népo >>
=> [6 avr.] En marche vers Paques, la Semaine sainte au jour le jour, Lundi saint Avec nos Prêtres >>
=> [5 avr.] Le dimanche des Rameaux sans Rameaux, Pères Juvénal et jean-Népo Regarder ici >>
=> [3 avr.] Réflexion : Et tout s’est arrêté… Lire >>
=> [1 avr.] Vivre les Rameaux et la Semaine sainte à la maison : Lire ici >>
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=> [25 mars] Chers malades, chères familles,
C'est avec compassion et solidarité que nous, prêtres de la paroisse d'Osny,
nous vous transmettons ce message de notre évêque. Lire ici >>
Vous assurant de notre prière quotidienne, nous sommes tout avec vous.
Père Juvénal, Père Jean Népo
=> En union de prière : chaque jour à 19h l'Angélus >>
=> Mardi-Infos spécial : 19 mars 20 >> - 24 mars 20 >> - 7 avril 20 >> - 14 avril 20 >> .
=> Homélies de Mgr Lalanne du Jeudi saint : lire ou/et écouter ici >>
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25 mars - Message aux malades et à leurs familles, Mgr. Lalanne 19 mars - Message aux professionnels de santé, Mgr. Lalanne 18 mars - Message des évêques de France
aux catholiques et à tous nos concitoyens
+ Proposition pour le 25 mars 19 mars - Pour aider à vivre ce temps de confinement,
Mardi Info spécial
Abonnez-vous ici à Mardi-Infos (en bas de la page) mardi 17 mars - Mesures de confinement complet des paroisses, Mrg. Lalanne
conditions particulières pour les obsèques 15 mars - Consignes renforcées, Mgr. Lalanne 13 mars - Nouvelles consignes au diocèse du Val d'Oise, Mgr Lalanne
11 mars - Message aux chefs d'entreprise, artisans et commerçants du Val d'Oise, Mgr. Lalanne
6 mars - Message d'apaisement et de fraternité, Mgr. Lalanne
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POUR QUE LA PAROISSE CONTINUE DE VIVRE ACTIVEMENT...
=> Pères Juvénal et Jean-Népo concélèbrent chaque jour , en privé, la messe après avoir dit l’Angélus.
Consulter les horaires ici >>
Chacun peut y participer en mode téléconférence voir ici comment faire >>
Associons-nous à leur prière !
Chaque jour, confiez-leurs vos intentions de prière, voir comment ici : Déposer des Intententions de prière >>
Communier au temps du corronavirus : "Communion spirituelle" >> (ou "Communion de désir") -
Acte de Communion : "Prière pour vivre sa Communion spirituelle" proposée par de Mgr Centène |
=> Pour que notre paroisse reste bien vivante malgré le confinement
Que proposez-vous, que désirez-vous ?
Nous sommes à votre écoute !
N’hésitez pas à nous faire part de vos propositions/suggestions dès à présent, en écrivant ici : Proposer des actions >> [propositions@paroisse-osny.net]
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Quelques témoignages
[3 avr.] Réflexion : Et tout s’est arrêté… Lire >>
[27 mars] Spéransa, éspérance en italien par une religieuse milanaise. Lire >>
[27 mars] Le corona virus et le cosmos par Rafaelle Morelli / psychiatre italien Lire >>
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Pour participer en mode téléconférence aux messes à Osny
Bonjour à toutes et tous de la paroisse d'Osny,
Nos deux prêtres concélèbrent chaque jour à l'oratoire de la salle saint Joseph en notre absence obligée...
Mais un outil de "conférence téléphonique" nous permet d'être jusqu'à 50 personnes avec eux (ou plus si 2 par téléphone)!
Ceci nous permet aussi d'unir notre prière à Notre Dame de Pontoise vers qui notre évêque nous demande de nous tourner en cette période d'épidémie si violente.
Messe le dimanche à 10h30 .
Pas de messe dominicale anticipée le samedi
Messe du jour en semaine, lundi à vendredi à 19h - samedi 11h
Si vous désirez participer à ces célébrations, entendre nos prêtres et tous vos frères et sœurs participer à la messe avec vous,
renvoyez moi un mail d2ovazza@orange.fr >>, et je vous envoie le n° de téléphone à appeler et le code qui vous sera demandé.
C'est simple et gratuit (coût d'une communication) et nous pouvons être jusqu'à 50 ensemble !
Le fait que vous receviez le n° de téléphone et le code ne vous oblige pas à vous connecter...
Remarques :
=>
les personnes de la paroisse qui n'ont pas de messagerie :
le n° de téléphone et le code pourront leur être communiqué par SMS
=> les personnes de la paroisse qui n'ont pas de portable : le n° de téléphone et le code pourront leur être communiqué par téléphone
Informez-les !
En toute fraternité,
pour l'EAP,
Didier Ovazza
tél. 06 76 70 67 14
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Homélies de Mgr Lalanne
dimanhe 19 avr. Dimanche de la Miséricorde Homélie du jour >>
dimanche 12 avr. Pâques Homélie du jour de Pâques >>
vendredi 10 avr., Méditation sur la Passion du Christ : Mgr Lalanne >>
Jeudi 9 avr., Jeudi saint : Évangile et homélie >>
dimanche 5 avr., Dimanche des Rameaux et de la Passion : Èvangile et homélie >>
dimanche 29 mars, 5ème dimanche de Carême : Èvangile et homélie >>
dimanche 22 mars, 4ème dimanche de Carême : Èvangile et homélie >>
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Déposer une intention de messe
Chaque jour nos prêtres célèbrent la messe en privé, pour chaque jour nous pouvons déposer une intention de messe.
Pour ce faire :
> indiquez pour qui et pour quand, à quelle intention selon votre souhait ici : Déposer des Intententions de prière >> [intentions@paroisse-osny.net]
> pour votre offrande de 18€ |
=> soit rédiger un chèque, en indiquant : |
Intention de messe - pour qui et quand |
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à l'ordre de
à poster (ou déposer) |
paroisse d'Osny
30, rue Aristide Briand - 95520 Osny |
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=> soit faire un virement, en indiquant : |
Intention de messe - pour qui et quand |
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à l'ordre du RIB de la paroisse :
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30003 01650 00037281850 40 |
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Acte de communion spirituelle
« Seigneur Jésus, je
crois fermement que Tu es présent dans le Saint Sacrement de
l’Eucharistie. Je T’aime plus que tout et je Te désire
de toute mon âme. « Après toi languit ma
chair comme une terre assoiffée » (psaume 62)
Je
voudrais Te recevoir aujourd’hui avec tout l’amour de la
Vierge Marie, avec la joie et la ferveur des saints.
Puisque je
suis empêché de Te recevoir sacramentellement, viens au
moins spirituellement visiter mon âme.
En ce temps de
carême, que ce jeûne eucharistique auquel je suis
contraint me fasse communier à Tes souffrances et surtout, au
sentiment d’abandon que Tu as éprouvé sur la
Croix lorsque Tu t’es écrié : « Mon
Dieu, mon Dieu pourquoi m’as-tu abandonné ».
Que
ce jeûne sacramentel me fasse communier aux sentiments de Ta
Très Sainte Mère et de Saint Joseph quand ils T’ont
perdu au temple de Jérusalem, aux sentiments de Ta Sainte mère
quand elle Te reçut, sans vie, au pied de la Croix.
Que ce
jeûne eucharistique me fasse communier aux souffrances de Ton
Corps mystique, l’Église, partout dans le monde où
les persécutions, ou l’absence de prêtres, font
obstacle à toute vie sacramentelle.
Que ce jeûne
sacramentel me fasse comprendre que l’Eucharistie est un don
surabondant de Ton amour et pas un dû en vue de mon confort
spirituel.
Que ce jeûne eucharistique soit une réparation
pour toutes les fois où je T’ai reçu dans un cœur
mal préparé, avec tiédeur, avec indifférence,
sans amour et sans action de grâce.
Que ce jeûne
sacramentel creuse toujours davantage ma faim de Te recevoir
réellement et substantiellement avec Ton corps, Ton sang, Ton
âme et Ta divinité lorsque les circonstances me le
permettront.
Et d’ici là, Seigneur Jésus,
viens nous visiter spirituellement par Ta grâce pour nous
fortifier dans nos épreuves.
Maranatha, viens Seigneur Jésus. »
Mgr Raymond Centène
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La Speranza
La Speranza en
Italie ces jours-ci, c’est le ciel d’un bleu dépollué
et provocant, c’est le soleil qui brille obstinément sur
les rues désertes, et qui s’introduit en riant dans ces
maisonnées qui apprennent à redevenir familles.
La
Speranza ce sont ces post-it anonymes par centaines qui ont commencé
à couvrir les devantures fermées des magasins, pour
encourager tous ces petits commerçants au futur sombre, à
Bergame d’abord, puis, comme une onde d’espérance
– virale elle aussi – en Lombardie, avant de gagner toute
l’Italie : « Tutto andrà bene <3 » (et
comment ne pas penser à ces paroles de Jésus à
Julienne de Norwich « …ma tutto sarà bene e tutto
finirà bene » ?),
La Speranza c’est la vie
qui est plus forte et le printemps qui oublie de porter le deuil et
la peur, et avance inexorablement, faisant verdir les arbres et
chanter les oiseaux.
La Speranza ce sont tous ces professeurs
exemplaires qui doivent en quelques jours s’improviser
créateurs et réinventer l’école, et se
plient en huit pour affronter avec courage leurs cours à
préparer, les leçons online et les corrections à
distance, tout en préparant le déjeuner, avec deux ou
trois enfants dans les pattes.
La Speranza, tous ces jeunes,
qui après les premiers jours d’inconscience et
d’insouciance, d’euphorie pour des « vacances »
inespérées, retrouvent le sens de la responsabilité,
et dont on découvre qu’ils savent être graves et
civiques quand il le faut, sans jamais perdre créativité
et sens de l’humour : et voilà que chaque soir à
18h, il y aura un flashmob pour tous… un flashmob particulier.
Chacun chez soi, depuis sa fenêtre… et la ville entendra
résonner l’hymne italien, depuis tous les foyers, puis
les autres soirs une chanson populaire, chantée à
l’unisson. Parce que les moments graves unissent.
La
Speranza, tous ces parents qui redoublent d’ingéniosité
et de créativité pour inventer de nouveaux jeux à
faire en famille, et ces initiatives de réserver des moments «
mobile-free » pour tous, pour que les écrans ne volent
pas aux foyers tout ce Kairos qui leur est offert.
La Speranza
– après un premier temps d’explosion des instincts
les plus primaires de survie (courses frénétiques au
supermarché, ruée sur les masques et désinfectants,
exode dans la nuit vers le sud…) – ce sont aussi les
étudiants qui, au milieu de tout ça, ont gardé
calme, responsabilité et civisme… qui ont eu le courage
de rester à Milan, loin de leurs familles, pour protéger
leurs régions plus vulnérables, la Calabre, la Sicile…
mais surtout qui résistent encore à cet autre instinct
primaire de condamner et de montrer du doigt pleins de rage ou
d’envie, ceux qui n’ont pas eu la force de se voir un
mois isolés, loin de leur famille, et qui ont fui.
La Speranza c’est
ce policier qui, lors des contrôles des «
auto-certificats » et tombant sur celui d’une infirmière
qui enchaîne les tours et retourne au front, s’incline
devant elle, ému : « Massimo rispetto ».
Et la Speranza
bien sûr, elle est toute concentrée dans cette «
camicia verde » des médecins et le dévouement de
tout le personnel sanitaire, qui s’épuisent dans les
hôpitaux débordés, et continuent le combat. Et
tous de les considérer ces jours-ci comme les véritables
« anges de la Patrie ».
Mais la Speranza c’est
aussi une vie qui commence au milieu de la tourmente, ma petite sœur
qui, en plein naufrage de la Bourse, met au monde un petit Noé
à deux pays d’ici, tandis que tout le monde se replie
dans son Arche, pour la «survie», non pas des espèces
cette fois-ci, mais des plus vulnérables.
Et voilà
la Speranza, par-dessus tout : ce sont ces pays riches et productifs,
d’une Europe que l’on croyait si facilement disposée
à se débarrasser de ses vieux, que l’on pensait
cynique face à l’euthanasie des plus « précaires
de la santé »… les voilà ces pays qui tout
d’un coup défendent la vie, les plus fragiles, les moins
productifs, les « encombrants » et lourds pour le
système-roi, avec le fameux problème des retraites… Et
voilà notre économie à genoux. À genoux
au chevet des plus vieux et des plus vulnérables. Tout un
pays qui s’arrête, pour eux…
Et en ce
Carême particulier, un plan de route nouveau : traverser le
désert, prier et redécouvrir la faim eucharistique.
Vivre ce que vivent des milliers de chrétiens de par le monde.
Retrouver l’émerveillement. Sortir de nos routines…
Et
dans ce brouillard total, naviguer à vue, réapprendre
la confiance, la vraie. S’abandonner à la
Providence.
Et apprendre à s’arrêter aussi.
Car il fallait un minuscule virus, invisible, dérisoire, et
qui nous rit au nez, pour freiner notre course folle.
Et au
bout, l’espérance de Pâques, la victoire de la vie
à la fin de ce long carême, qui sera aussi explosion
d’étreintes retrouvées, de gestes d’affection
et d’une communion longtemps espérée, après
un long jeûne.
Et l’on pourra dire avec saint
François « Loué sois-Tu, ô Seigneur, pour
fratello Coronavirus, qui nous a réappris l’humilité,
la valeur de la vie et la communion ! ».
Courage, n’ayez
pas peur : Moi, j’ai vaincu le monde ! (Jn 16, 33)
Une religieuse de
Milan
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Coronavirus :
« Je crois que le cosmos a sa
façon de rééquilibrer les choses et ses lois,
quand celles-ci viennent à être trop bouleversées.
Le
moment que nous vivons, plein d’anomalies et de paradoxes, fait
réfléchir…
Dans une phase où le changement
climatique, causé par les désastres environnementaux, a
atteint des niveaux inquiétants. D’abord la Chine, puis
tant d’autres pays, sont contraints au blocage ; l’économie
s’écroule, mais la pollution diminue de manière
considérable. L’air s’améliore ; on utilise
un masque, mais on respire…
Dans un moment historique où,
partout dans le monde, se réactivent certaines idéologies
et politiques discriminatoires, rappelant avec force un passé
mesquin, un virus arrive, qui nous fait expérimenter que, en
un instant, nous pouvons nous aussi devenir les discriminés,
les ségrégués, ceux qu’on bloque aux
frontières, qui amènent les maladies. Même si
nous n’y sommes pour rien. Même si nous sommes blancs,
occidentaux, et que nous voyageons en première classe.
Dans une société fondée
sur la productivité et la consommation, dans laquelle nous
courons tous 14 heures par jour après on ne sait pas bien
quoi, sans samedi ni dimanche, sans plus de pause dans le calendrier,
tout à coup, le «stop» arrive.
Tous à
l’arrêt, à la maison, pendant des jours et des
jours. À faire le compte d’un temps dont nous
avons perdu la valeur, dès qu’il n’est plus
mesurable en argent, en profit. Sait-on seulement encore quoi en
faire ?
Dans une période où
l’éducation de nos propres enfants, par la force des
choses, est souvent déléguée à des
figures et institutions diverses, le virus ferme les écoles
et nous oblige à trouver des solutions alternatives, à
réunir les mamans et les papas avec leurs propres enfants. Il
nous oblige à refaire famille.
Dans une dimension où les
relations, la communication, la sociabilité, se jouent
essentiellement dans ce non-espace du virtuel des réseaux
sociaux, nous donnant l’illusion de la proximité, le
virus nous enlève la proximité, celle qui est bien
réelle : personne ne doit se toucher, pas de baisers, pas
d’embrassades, de la distance, dans le froid du
non-contact.
Depuis quand avons-nous pris pour acquis ces gestes
et leur signification ?
Dans un climat social où penser
à soi est devenu la règle, le virus nous envoie un
message clair : la seule manière de nous en sortir, c’est
la réciprocité, le sens de l’appartenance, la
communauté, se sentir faire partie de quelque chose de plus
grand, dont il faut prendre soin, et qui peut prendre soin de nous.
La responsabilité partagée, sentir que de nos actions
dépendent, non pas seulement notre propre sort, mais du sort
des autres, de tous ceux qui nous entourent. Et que nous dépendons
d’eux.
Alors, si nous arrêtons la chasse
aux sorcières, de demander à qui la faute et pourquoi
tout ça est arrivé, pour nous interroger plutôt
sur ce que nous pouvons apprendre, je crois que nous avons tous
beaucoup de matière à réflexion et à agir.
Parce qu’avec le cosmos et ses lois, de manière
évidente, nous avons une dette excessive.
Il nous le
rappelle au prix fort, avec un virus.
Raffaele Morelli, psychiatre
et psychothérapeute italien
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REFLEXION
Et
tout s’est arrêté…
Ce
monde lancé comme un bolide dans sa course folle, ce monde
dont nous savions tous qu’il courait à sa perte mais
dont personne ne trouvait le bouton « arrêt d’urgence
», cette gigantesque machine a soudainement été
stoppée net. A cause d’une toute petite bête, un
tout petit parasite invisible à l’œil nu, un petit
virus de rien du tout… Quelle ironie ! Et nous voilà
contraints à ne plus bouger et à ne plus rien faire.
Mais que va t-il se passer après ? Lorsque le monde va
reprendre sa marche ; après, lorsque la vilaine petite bête
aura été vaincue ? A quoi ressemblera notre vie après
?
Après ? Nous souvenant de ce que nous aurons vécu
dans ce long confinement, nous déciderons d’un jour dans
la semaine où nous cesserons de travailler car nous aurons
redécouvert comme il est bon de s’arrêter ; un
long jour pour goûter le temps qui passe et les autres qui nous
entourent. Et nous appellerons cela le dimanche.
Après
? Ceux qui habiteront sous le même toit, passeront au moins
3 soirées par semaine ensemble, à jouer, à
parler, à prendre soin les uns des autres et aussi à
téléphoner à papy qui vit seul de l’autre
côté de la ville ou aux cousins qui sont loin. Et nous
appellerons cela la famille.
Après ? Nous écrirons
dans la Constitution qu’on ne peut pas tout acheter, qu’il
faut faire la différence entre besoin et caprice, entre désir
et convoitise ; qu’un arbre a besoin de temps pour pousser et
que le temps qui prend son temps est une bonne chose. Que l’homme
n’a jamais été et ne sera jamais tout-puissant et
que cette limite, cette fragilité inscrite au fond de son être
est une bénédiction puisqu’elle est la condition
de possibilité de tout amour. Et nous appellerons cela la
sagesse.
Après ? Nous applaudirons chaque jour, pas
seulement le personnel médical à 20h mais aussi les
éboueurs à 6h, les postiers à 7h, les boulangers
à 8h, les chauffeurs de bus à 9h, les élus à
10h et ainsi de suite. Oui, j’ai bien écrit les élus,
car dans cette longue traversée du désert, nous aurons
redécouvert le sens du service de l’Etat, du dévouement
et du Bien Commun. Nous applaudirons toutes celles et ceux qui, d’une
manière ou d’une autre, sont au service de leur
prochain. Et nous appellerons cela la gratitude.
Après
? Nous déciderons de ne plus nous énerver dans la
file d’attente devant les magasins et de profiter de ce temps
pour parler aux personnes qui comme nous, attendent leur tour. Parce
que nous aurons redécouvert que le temps ne nous appartient
pas ; que Celui qui nous l’a donné ne nous a rien fait
payer et que décidément, non, le temps ce n’est
pas de l’argent ! Le temps c’est un don à recevoir
et chaque minute un cadeau à goûter. Et nous appellerons
cela la patience.
Après ? Nous pourrons décider
de transformer tous les groupes WhatsApp créés entre
voisins pendant cette longue épreuve, en groupes réels,
de dîners partagés, de nouvelles échangées,
d’entraide pour aller faire les courses où amener les
enfants à l’école. Et nous appellerons cela la
fraternité.
Après ? Nous rirons en pensant à
avant, lorsque nous étions tombés dans l’esclavage
d’une machine financière que nous avions nous-mêmes
créée, cette poigne despotique broyant des vies
humaines et saccageant la planète. Après, nous
remettrons l’homme au centre de tout parce qu’aucune vie
ne mérite d’être sacrifiée au nom d’un
système, quel qu’il soit. Et nous appellerons cela la
justice.
Après ? Nous nous souviendrons que ce virus
s’est transmis entre nous sans faire de distinction de couleur
de peau, de culture, de niveau de revenu ou de religion. Simplement
parce que nous appartenons tous à l’espèce
humaine. Simplement parce que nous sommes humains. Et de cela nous
aurons appris que si nous pouvons nous transmettre le pire, nous
pouvons aussi nous transmettre le meilleur. Simplement parce que nous
sommes humains. Et nous appellerons cela l’humanité.
Après
? Dans nos maisons, dans nos familles, il y aura de nombreuses
chaises vides et nous pleurerons celles et ceux qui ne verront jamais
cet après. Mais ce que nous aurons vécu aura été
si douloureux et si intense à la fois que nous aurons
découvert ce lien entre nous, cette communion plus forte que
la distance géographique. Et nous saurons que ce lien qui se
joue de l’espace, se joue aussi du temps ; que ce lien passe la
mort. Et ce lien entre nous qui unit ce côté-ci et
l’autre de la rue, ce côté-ci et l’autre de
la mort, ce côté-ci et l’autre de la vie, nous
l’appellerons Dieu.
Après ? Après ce
sera différent d’avant mais pour vivre cet après,
il nous faut traverser le présent. Il nous faut consentir à
cette autre mort qui se joue en nous, cette mort bien plus éprouvante
que la mort physique. Car il n’y a pas de résurrection
sans passion, pas de vie sans passer par la mort, pas de vraie paix
sans avoir vaincu sa propre haine, ni de joie sans avoir traversé
la tristesse. Et pour dire cela, pour dire cette lente transformation
de nous qui s’accomplit au cœur de l’épreuve,
cette longue gestation de nous-mêmes, pour dire cela, il
n’existe pas de mot.
Ecrit par Pierre Alain LEJEUNE,
prêtre à Bordeaux
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LE DIMANCHE DES RAMEAUX SANS RAMEAUX
Cliquer sur ce lien pour regarder le message >>
Chers fidèles disciples du Christ de notre belle paroisse Saint Pierre aux Liens d’Osny,
Chers frères et sœurs en Christ,
Les circonstances ne nous permettent pas de célébrer le dimanche des Rameaux ensembles.
Mais cela ne devrait aucunement constituer un obstacle à la fête elle-même. Il est vrai, un dimanche des Rameaux sans rameaux, ça paraît étrange et douloureux. Mais rappelons-nous que la victoire de la vie sur la mort reste à jamais le pilier central de notre foi. Notre Seigneur est le même hier, aujourd’hui et demain, il est à jamais vivant. Fêtons l’entrée triomphale du Fils de David à Jérusalem. En signe de communion spirituelle, grâce aux moyens de communication, nous vous transmettons ces images, et surtout la bénédiction solennelle en cette fête des Rameaux et de la passion de notre Seigneur.
Bon dimanche des Rameaux ! Hosanna Fils de David ! Hosanna !
Pères Juvénal et Jean.
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La Semaine sainte
Lundi Saint
Ô
Christ Jésus je t’aime !
Hier,
nous avons eu la joie de vivre nombreux l’Eucharistie du
dimanche des Rameaux grâce au moyen de communication à
notre disposition. Merci pour votre participation ! Nous ne
cesserons de dire merci également à l’équipe
de l’EAP de notre paroisse pour toutes ces initiatives
d’ensemble. Voilà que nous avons accompagné Jésus
hier dans son entrée triomphale à Jérusalem,
certain avec vos rameaux dans nos maisons. Merci Seigneur !
voici une parole sûre, le virus nous empêche d’aller
célébrer dans nos églises, mais il ne peut pas
empêcher Jésus de venir nous visiter et nous bénir
à travers nos écrans, parce que rien ni personne ne
peut arrêter l’action de Notre Père qui nous aime
et veut nous sauver.
Nous
voici au début de la semaine sainte, la montée vers
Pâques ! En ce lundi saint, main dans la main, nous allons
accompagner Jésus. Il suffira de lui répéter « Ô
Christ Jésus je t’aime ». Oui, même si
la vie n’est pas facile, nous l’aimons, car le premier,
lui nous a aimés (1Jn 4, 19). Il me semble que ce peut être
notre manière de l’aider à porter la croix. En
outre, nous sommes résolus de le suivre en offrant nos
souffrances avec amour et par amour, puisque ce sont nos souffrances
qu’il a porté ( Is 53, 4).
Allons
avec Jésus jusqu’au Calvaire, avec Marie notre Dame des
douleurs, pour qu’avec elle nous puissions fêter la joie
de Pâques, Jésus triomphant de la mort vivant pour
toujours !
Merci
de méditer cette prière, que
nous trouvons belle pour exprimer notre ferme volonté d’aimer
Jésus. Vous la trouverez aussi en audio , une manière de
garder notre communion de prière.
[Écouter ici >> ] |
Ô Christ Jésus, je t’aime
Tu es l’ami qui n’abandonne jamais.
Tu es avec moi toujours et partout.
Je t’aime et je veux t’aimer davantage.
Apprends-moi à t’aimer plus que je ne t’aime aujourd’hui.
Que jamais, je ne m’éloigne de toi.
Que rien ne prenne ta place en moi.
Je suis tout à toi.
Ne permets pas que le péché me sépare de toi.
Je t’aime plus que tout Seigneur.
Amen ! |
Bonne
semaine sainte.
Que
le Seigneur vous bénisse +.
Pères
Juvénal et Jean, Osny
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MESSAGE AUX PAROISSIENS D’OSNY POUR LE TRIDUUM PASCAL
CELEBRER LE MYSTERE PASCAL ENSEMBLE DANS LE CONFINEMENT
Chers paroissiens, chères Paroissiennes Osnyssois, Osnyssoises,
C’est avec sympathie et conviction que nous vous disons encore une fois que le mystère pascal ne perd pas son sens à cause du covid-19. Jésus a vaincu la mort, « victoire tu régneras, O croix tu nous sauveras » chantons-nous durant ce temps de carême, bonne nouvelle. C’est de cette victoire que nous pouvons encore aller de l’avant vers la joie pascale. L’expérience vécue par Jésus pendant ces trois jours avant sa résurrection nous fortifie. À partir de demain, nous allons revivre cette excellente expérience avec Lui. Chaque jour de la semaine sainte nous réserve des grâces divines. Le jeudi saint a sa propre recette, le vendredi saint a son propre message et la vigile pascale a sa bonne nouvelle. C’est à chacun, chacune d’entre nous de préparer sa vase pour puiser autant que l’Esprit Saint vous donne de le vivre. Avez-vous préparé vos vases ? Êtes-vous prêts à célébrer ces mystères ? Il est important de nous rappeler ce que nous allons célébrer. Voici ce que le Christ veut vivre avec nous.
JEUDI SAINT PAS COMME LES AUTRES
C’était un jeudi soir, le jour avant sa mort, et Jésus avait réuni ses amis pour un repas d’adieu. Parce que c’était la Pâque, on allait manger l’Agneau. Mais Jésus le savait : à présent, c’est Lui l’agneau. Il ne lui reste plus que son corps à donner et son sang à verser pour aller jusqu’au bout de son obéissance au Père et de son amour pour les hommes. Jeudi saint nous répondons à son injonction : «faites ceci en mémoire de moi » (Lc 22,19). Il est notre ami, nous n’oublions jamais le bien qu’Il nous a fait. Nous célébrons l’eucharistie et le sacerdoce, dons du Seigneur à son Église. Avec le Christ nous entrons dans sa Pâque, dans le mystère de l’amour qui s’offre jusqu’au bout. Autour d’un repas convivial dans nos maisons, nous nous rappelons que Jésus est au milieu de nous et qu’Il a donné sa vie pour que nous l’ayons en abondance. Nous rendons grâce pour l’Alliance nouvelle, source du salut.
VENDREDI SAINT PAS COMME LES AUTRES
Vendredi saint, nous faisons mémoire de la mort en croix du Fils de Dieu. Le Christ après avoir partagé son corps et son sang à ses amis, voici qu’Il va jusqu’au bout de son amour pour chacun de nous. Nous méditons le récit de sa passion et nous vénérons la croix, lignum vitae, cet arbre de vie et d’un amour qui ne recule jamais, l’arbre du pardon : «pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font » (Lc 23, 34), l’arbre où l’amour suprême embrasse les bons et les mauvais et les attire vers le Père de miséricorde : «Aujourd’hui tu seras avec moi au Paradis » (Lc 23, 43). Vendredi saint, nous apprenons à donner sens à la souffrance, à conduire de la mort à la vie, à espérer le triomphe du bien sur le mal.
SAMEDI SAINT PAS COMME LES AUTRES
Même s’il arrive que les nuits soient longues, au final, il y a l’aurore qui s’annonce, il y a le soleil qui pointe à l’horizon. Quelques heures au tombeau, aucune pierre lourde soit-elle ne peut empêcher le Christ de manifester sa puissance, de laisser l’humanité dans les ténèbres. La mort est vaincue, le Christ est vivant, sa splendeur lumineuse chasse l’obscurité et nous chantons exultet, c’est la joie ! Nous célébrons la résurrection de Jésus, notre sortie des ténèbres à la lumière ! La flamme des lumignons, bougies parfument nos maisons pour symboliser cet événement de la résurrection du Christ, sa présence de Jésus qui nous dit : «La paix soit avec vous » (Jean 20, 21). Accueillons cette bonne nouvelle, vivons-la à fond et propageons-la autour de nous. O confinement où est ton dard ! Loué soit Dieu qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus » (1 Cor 15, 55-57).
Bonne montée vers Pâques !
Amitiés profondes
Pères Jean et Juvénal |
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24.03.20 / Visiteurs / Visites Copie>> |