Un Notre Père d’aujourd’hui : dialogue entre Dieu

et l’homme


Il s’agit d’un dialogue entre 2 personnes, une parle au mon de Dieu et

l’autre parle au nom de l’Homme.


HOMME : Notre Père qui es aux cieux.

DIEU : Oui... Me voici...

HOMME : S'il vous plaît, ne m'interrompez pas... je prie !

DIEU : Mais tu m'as appelé... !

HOMME : Appelé ? Je n'ai appelé personne. Je prie....'Notre Père qui es aux cieux...'

DIEU : Ah ! C'est encore toi ?

HOMME : Comment ?

DIEU: Tu m'as appelé ! Tu as dit: 'Notre Père qui es aux cieux'. Me voici. Que

puis-je faire pour toi ?

HOMME : Je n'ai pas voulu appeler. Je prie. Je dis le Notre Père tous les jours, je me sens

bien de le faire. C'est comme accomplir un devoir. Et je ne me sens pas bien si je

ne le fais pas.

DIEU : Mais comment peux-tu dire Notre Père, sans penser que tous sont tes

frères ? Comment peux-tu dire 'Qui es aux cieux' si tu ne sais pas que le ciel

c'est la paix, que le ciel c'est l'amour pour tous ?

HOMME : C'est que réellement je n'y avais pas pensé.

DIEU : Mais... Continue ta prière.

HOMME : Que ton Nom soit sanctifié...

DIEU : Attends un peu! Que veux-tu dire par là ?

HOMME : Je veux dire... Je veux dire... ce que ça veut dire, comment puis-je le savoir ?

C'est simplement une partie de la prière !

DIEU : 'Sanctifié' veut dire reconnu comme vrai père, qui donne vie à tout

être, qui est digne de respect, saint, sacré...., qui met toute sa confiance en

moi et non dans les compagnies d'assurance du monde.

HOMME : Maintenant, je comprends. Mais je n'avais jamais pensé au sens du mot

SANCTIFIÉ

HOMME : Que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel...'

DIEU : Est-ce que tu parles sérieusement ?

HOMME : Bien sûr ! Pourquoi pas ?

DIEU : Et que fais-tu pour que cela se fasse ?

HOMME : Comment, qu'est-ce que je fais ? Rien ! C'est une partie de la prière... Mais, à

propos, ce serait bien que tu aies un peu le contrôle de ce qui arrive au ciel et sur

la terre aussi.

DIEU : Est-ce que j'ai un peu le contrôle de ta vie ?

HOMME : Eh bien..... je vais à l'église !

DIEU : Ce n'est pas cela que je demande ! Et la façon dont tu traites tes frères

humains, la façon dont tu dépenses ton argent, le temps que tu accordes à la

télévision, à Internet, les publicités que tu poursuis, et le peu de temps que

tu me consacres ?

HOMME : S'il te plaît, arrête tes critiques !

DIEU : Excuse-moi. Je pensais que tu me demandais que ma volonté

s'accomplisse. Si cela devait se faire... que faire avec ceux qui prient et

acceptent ma volonté, le froid, la chaleur, la pluie, la nature, la

communauté....

HOMME : C'est vrai, tu as raison. Je n'accepte pas ta volonté, puisque je me plains de tout

: si tu envoies la pluie, je veux le soleil, si j'ai le soleil, je me plains de la chaleur ;

s'il fait froid, je continue de me plaindre ; je demande la santé, et je n'en prends

pas soin, je me nourris mal, je mange peu ou je mange trop...

DIEU : C'est bien de le reconnaître. On va travailler ensemble, toi et moi. On

va avoir des victoires et des défaites. J'aime ta nouvelle attitude.

HOMME : Ecoute, Seigneur... Il faut que je finisse maintenant. Cette prière prend

beaucoup plus de temps que d'habitude.... Je continue : 'Donne-nous notre pain de

ce jour...'

DIEU : Arrête ! Me demandes-tu du pain matériel ? L'homme ne vit pas de

pain seulement, il vit aussi de Ma Parole. Quand tu me demandes du pain,

souviens-toi de tous ceux qui n'en ont pas. Tu peux me demander ce que tu

veux, considère-moi comme un Père aimant ! Maintenant, je m'intéresse à

la suite de ta prière...

HOMME : 'Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous

ont offensé....'

DIEU : et le frère (ou la soeur) que tu méprises ?

HOMME : Seigneur ! Il m'a trop critiqué, et ce n'était pas vrai. Maintenant, je n'arrive

plus à lui pardonner. J'ai besoin de me venger...

DIEU : Mais... que veux-tu dire alors dans ta prière Tu m'as appelé et je suis

là. Je désire que tu sortes d'ici, transformé. J'aimerais que tu sois honnête.

Mais ce n'est pas bon de porter le poids de la colère dans ton coeur. Tu

comprends ?

HOMME : Je comprends que je me sentirais mieux si je pouvais me venger...

DIEU : Non ! Tu vas te sentir moins bien. La vengeance n'est pas si bonne

qu'elle le paraît. Pense à la tristesse que tu vas provoquer, pense à ta

tristesse actuelle. Je peux changer tout pour toi. Il suffit que tu le désires

vraiment..

HOMME : Tu peux ? Et comment ?

DIEU : Pardonne à ton frère ; et tu pourras goûter à mon pardon. Tu seras

soulagé...

HOMME : Mais, Seigneur ! J'en suis incapable !

DIEU : Alors, ne dis pas cette prière...!

HOMME : Tu as raison ! Je voulais simplement me venger, mais ce que je veux vraiment

c'est la paix ! Alors, ça va, je pardonne à tout le monde, mais viens à mon aide !

Montre-moi le chemin à suivre.

DIEU : Ce que tu demandes est merveilleux ! Je suis heureux avec toi... Et toi,

comment te sens-tu maintenant ?

HOMME : Bien, vraiment bien ! A vrai dire, je ne m'étais jamais senti aussi bien... Cela fait

du bien de parler avec Dieu...

DIEU : Maintenant, finissons la prière. Continue ...

HOMME : 'Et ne nous soumets pas à la tentation, mais délivre nous du mal....'

DIEU : Excellent ! Je vais le faire, mais ne te mets pas dans des situations où

tu peux être tenté

HOMME : Et maintenant, que veux-tu dire par là ?

DIEU : Cesse de marcher en compagnie de personnes qui te conduisent à

participer à des affaires sales, cachées... abandonne la méchanceté, la haine.

Tout cela conduit vers des chemins trompeurs... n'utilise pas tout cela

comme des sorties d'urgence…

HOMME : Je ne te comprends pas !

DIEU : Bien sûr que tu comprends ! Tu as fait cela plusieurs fois avec moi…

Tu prends des chemins erronés et puis tu cries au secours.

HOMME : J'en suis honteux, Seigneur, pardonne-moi !

DIEU : Evidemment, je te pardonne ! Je pardonne toujours à celui qui est

disposé à pardonner aussi. Mais quand tu m'appelleras de nouveau,

souviens-toi de notre conversation, pense aux paroles que tu me dis ! Finis

ta prière maintenant.

HOMME : Finir ? Ah, oui, 'AMEN!'

DIEU : et que veut dire… 'Amen' ?

HOMME : Je ne sais pas. C'est la fin de la prière.

DIEU : Tu diras AMEN quand tu acceptes ce que je veux, quand tu es en

accord avec ma volonté, quand tu suis mes commandements, car AMEN veut

dire AINSI SOIT-IL, d'accord avec ce que l'on vient de dire..

HOMME : Merci, Seigneur de m'apprendre cette prière, et maintenant, merci aussi de

m'en donner l'explication...

DIEU : J'aime tous mes enfants, et je préfère ceux qui veulent sortir de

l'erreur, qui veulent se libérer du péché. Je te bénis ! Reste dans ma paix !

HOMME : Merci, Seigneur! Je suis heureux de savoir que tu es mon AMI !

Source :
Notre Père relu par Guy Gilbert
Le plus bel Album de famille – Le Rosaire éditions des Béatitudes 1999 pp 16-20.



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Version issue de la « Toile scoute »

http://www.latoilescoute.net/Notre-Pere-dialogue

Notre Père dialogué

Ce texte est un dialogue qui amène les jeunes à réfléchir au sens du Notre Père.

Il nécessite deux acteurs : un qui joue l’enfant, en position de prière, et Dieu, caché dans un coin de la scène ou derrière un rideau.



— L’ENFANT : « Notre Père, qui es aux cieux » ...
— DIEU : Oui ?

(silence, l’enfant est étonné)

— L’ENFANT : Qu’est-ce-que c’est ?
— DIEU : Tu m’as appelé
— L’ENFANT : Ah ! Non ! Je ne t’ai pas appelé. Je prie ... « Notre Père qui es aux cieux » ...
— DIEU : Là ... Tu l’as encore fait ...
— L’ENFANT : Mais qu’est-ce-que j’ai fait ?
— DIEU : Tu m’as appelé et tu as dit : « Notre Père ». Me voici, à quoi penses-tu ?
— L’ENFANT : Oh ! A rien, je... A rien du tout, je prie. Je ne fais rien de mal non ?
— DIEU : Non, continue ta prière...
— L’ENFANT : ... « Que ton nom soit sanctifié » ...
— DIEU : Que veux-tu dire par là ?
— L’ENFANT : Eh bien, je veux dire que ... Je ne sais pas ce que je veux dire, je ... Cela fait juste partie de la prière, c’est tout.
— DIEU : Mon nom est différent des autres noms. Mon nom est Yahvé, « je-suis », cela ne te dit rien ?
— L’ENFANT : Si, je n’y avais jamais vraiment pensé avant ... « Que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel ».
— DIEU : Que fais-tu pour que mon règne vienne ?
— L’ENFANT : (s’énervant). Ce que je fais, moi ? Mais rien du tout ! Demande donc aux autres plutôt. D’ailleurs il me semble que ce ne serait pas plus mal si tu venais diriger toutes choses ici-bas comme tu les diriges là-haut !
— DIEU : Est-ce que je dirige ta vie ? Alors, que fais-tu ?
— L’ENFANT : Eh bien ... Je vais à l’Église, à Noël, à Pâques, etc ... Enfin j’y vais quoi !
— DIEU : Tu sais, mon règne a déjà commencé ... Mon Royaume appartient à ceux qui suivent les traces de mon Fils : es-tu sûr de marcher dans ses pas ?
— L’ENFANT : Écoute Seigneur, je suis aussi bon que toutes ces personnes qui vont à l’Eglise tous les dimanches matins.
— DIEU : Comment veux-tu que ma volonté soit faite, si ceux qui la demandent ne commencent pas par l’accomplir ?
— L’ENFANT : Oh, je sais, j’ai des problèmes, je ne suis pas un saint !
— DIEU : Moi aussi je sais ...
— L’ENFANT : Tu sais ? Alors tu sais peut-être aussi que j’aimerais me débarrasser de toutes ces vieilles histoires qui m’empêchent d’être vraiment libre !
— DIEU : Bien ! Mais avançons : nous allons travailler ensemble, toi et moi, et voir des victoires.
— L’ENFANT : Ah ! non !... Ce soir ça va beaucoup trop loin, et cela prend beaucoup trop de temps ... « Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour »
— DIEU : Me fais-tu confiance pour le pain ?
— L’ENFANT : Oui.
— DIEU : Prier est un acte dangereux, tu pourrais finir par être changé, tu sais. Mais tu n’as pas fini ta prière, continue ... Eh bien, continue !
— L’ENFANT : Je ne peux pas !
— DIEU : Tu as peur ?
— L’ENFANT : Je sais ce que tu vas me dire.
— DIEU : Ah oui ? Et quoi donc ?
— L’ENFANT : « Pardonne-nous nos offenses... comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés »
— DIEU : Tu penses à Arthur ?
— L’ENFANT : (énervé) Et voilà ! Je le savais... tu allais me parler de lui, mais Seigneur, il m’a fait beaucoup trop de mal, tu comprends ? Et moi j’ai juré de me venger ...
— DIEU : Et ta prière ?
— L’ENFANT : Ca ? C’est une question d’habitude, c’est tout ...
— DIEU : Au moins tu es franc. Mais ce n’est pas facile de porter la haine en soi, n’est-ce pas ?
— L’ENFANT : Non, non, ce n’est pas facile. Mais je vais te dire, une fois que je me serai vengé, j’irai beaucoup mieux !
— DIEU : Cela n’ira pas mieux, au contraire. Tu es déjà tellement triste ... Je peux changer tout cela.
— L’ENFANT : Toi ? Tu peux ? Et comment ?
— DIEU : Pardonne à Arthur comme un jour moi je t’ai pardonné.
— L’ENFANT : Non Seigneur, je ne peux pas pardonner à Arthur, vraiment, je ne peux pas !
— DIEU : Que disais-tu dans ta prière ?

Nous voyons l’enfant réfléchir et finalement abandonner.

— L’ENFANT : Je vais essayer de pardonner, mais tu pourrais peut-être essayer d’aller lui parler à lui aussi. Je ne sais pas s’il te prie chaque soir !
— DIEU : Ce n’est pas ce qui m’arrête ... Continue ta prière ...
— L’ENFANT : « Ne nous soumets pas à la tentation, mais délivre-nous du mal »
— DIEU : C’est ce que je vais faire, mais toi éloigne-toi du mal, et apprends à vivre dans mon amour.
— L’ENFANT : « Car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire » ...
— DIEU : Que la grâce et la paix t’accompagnent
— L’ENFANT : « Amen »

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http://saintandre-massiac.over-blog.com/article-notre-pere-dialogue-89679768.html


- Notre Père qui es aux cieux

- Oui ?

- Qu'est ce que c'est ?

- Tu m'as appelé !

- Ah non ! Non, non. J't'ai pas appelé : je prie… Notre Père qui es aux cieux

- Là, tu l'as encore fait…

- Mais qu'est ce que j'ai fait…

- Tu m'as appelé. Tu as dit : Notre  Père. Me voici. A quoi penses-tu ?

- Oh, à rien, je … à rien du tout, je, je prie. Je ne fais rien de mal, non ?

- Non, continue ta prière.

- Que ton nom soit sanctifié…

 - Que veux-tu dire par là ? 

- Eh bien, je veux dire que…, je ne sais pas moi ce que je veux dire, je … Ca fait juste partie de la prière, c'est tout. 

- Mon nom est différent des autres noms. Mon nom est : je suis ! Cela ne te dit rien ? 

- Si! J'y avais jamais vraiment pensé avant… Que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. 

- Que fais-tu pour que mon règne vienne ? 

- Ce que je fais, moi? Mais rien du tout… D'ailleurs il me semble que ce ne serait pas si mal si tu venais diriger toutes choses ici-bas comme tu les diriges là-haut!

- Est-ce que je dirige ta vie ? 

- Eh bien ! je vais à l'église. Enfin à Noël, à Pâques… Enfin j'y vais, quoi.

- Tu sais, mon règne a déjà commencé. Mon royaume est en ceux qui suivent les traces de mon fils. Es-tu sûr de marcher dans ses pas ? 

- Ecoute, Seigneur, je suis aussi bon que toutes ces personnes qui vont à l'église tous les dimanches matins. 

 - Comment veux-tu que ma volonté soit faite si ceux qui la demandent ne commencent par l'accomplir ? 

- Oh, je sais que j'ai des problèmes. J'suis pas un saint. 

- Moi aussi, je sais. 

- Tu sais ? Alors tu sais peut-être que j'aimerais me débarrasser de toutes ces vieilles histoires qui m'empêchent d'être vraiment libre! 

- Bien ! Mais avançons : nous allons travailler ensemble, toi et moi, et voir des victoires.

- Eh non, ce soir ça va beaucoup trop loin et puis ça prend beaucoup trop de temps! Donne-nous notre pain de ce jour. 

 - Me fais-tu confiance pour le pain? 

- Oui. 

- Prier est un acte dangereux. Tu pourrais finir pas être changé, tu sais. Mais tu n'as pas fini avec ta prière. Continue ! Eh bien, continue ! 

- J'peux pas. 

- Tu as peur ? 

- Je sais ce que tu vas me dire. 

- Essaie donc, tu verras… 

- Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. 

- Tu penses à ceux qui t'ont fait du mal ! 

- Voilà, je savais que tu allais me parler d'eux. Mais, Seigneur, ils m'ont fait beaucoup trop de mal, tu comprends ? Et moi, j'ai juré de me venger… 

- Et ta prière ? 

- Ca c'est une question d'habitude, c'est tout. 

- Tu es franc au moins. Mais c'est pas facile de porter la haine en soi, n'est-ce pas ? 

- Non, non, ce n'est pas facile. Mais j'vais te dire : une fois que je me serai vengé, j'irai beaucoup mieux. 

- Ca n'ira pas mieux au contraire. Tu es tellement triste… Je peux changer tout ça. 

- Toi ? Toi tu peux ? Et comment ? 

- Pardonne-leur comme un jour, moi, je t'ai pardonné.

 - Non, Seigneur, je ne peux pas leur pardonner, vraiment je n'peux pas… 

- Que disais-tu dans ta prière? 

- Je vais essayer de leur pardonner. Tu pourrais peut-être essayer d'aller leur parler à eux aussi. Je ne sais pas si eux te prient chaque matin.

- Ce n'est pas ce qui m'arrête. Finis ta prière. 

- Ne nous soumets pas à la tentation, mais délivre-nous du mal. 

- C'est ce que je ferai. Mais toi, éloigne-toi du mal. Apprends à vivre dans mon amour. 

- Car c'est à toi qu'appartiennent le règne, la puissance et la gloire dans tous les siècles. 

- Que la grâce et la paix t'accompagnent. 

- Amen.

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Mais aussi trouvé sur le site « Idée caté »

http://www.idees-cate.com/index.php?page=cate&seance=notre%20pere&titre=notre%20pere

Notre Père:
Toi mon Dieu, Tu es comme un papa qui aime ses enfants. Tu donnes vie, puis tu accompagnes, tu portes dans les moments difficiles, tu pousses sur le beau chemin de la vie lorsque nos choix sont hésitants, tu aspires à nous élever... Avec Toi, nous ne sommes jamais seuls.
Qui es aux cieux:
Bien sûr, Tu ne vis pas dans le ciel! Etre aux cieux, c'est être plus grand que tout, dépasser tout ce que l'on peut imaginer, être transcendant... La seule transcendance qui fait de Toi Notre Père, c'est Ton Amour Infini...
Notre Père qui es aux cieux:
Ton Amour infini est le plus Beau de tous les amours... Il enveloppe les âmes humaines comme le ciel entoure la terre... Il est Grand, Merveilleux, Epoustouflant (parabole du trésor), mais pourtant, Il n'opprime pas l'homme, Il ne l'écrase pas... Il se fait tout petit, discret, tout en restant proche... Un peu comme un papa qui s'allonge sans rien dire auprès de son enfant juste pour lui dire:" Tu n'es pas seul, je suis avec toi..."
Que Ton Nom soit sanctifié:
(Sainteté: Voir aussi "Isaïe vocation")
Qu'un jour tous les humains sachent au plus profond de leur être, au plus intime de leur coeur, que Tu es Toute Sainteté (Amour, Pureté, Générosité, Miséricorde,...). Qu'un jour, tous les humains soient illuminés au plus profond, par Ce Trésor qu'est Ton Existence. Qu'un jour, tous les humains, main dans la main comme des frères, prennent le chemin de L'Amour sans frontière...
Que Ton Règne vienne:
...afin que Cet Amour rayonne sur le monde! (On peut déjà commencer à faire fleurir un peu de ce règne en semant des petites graines d'amour dans nos petits groupes: en famille, au caté, dans nos rencontres,... Ne jamais oublier que sur ce chemin nous ne sommes jamais seuls.)
Que Ta Volonté soit faite sur la terre comme au ciel:
Que Ta Volonté soit faite!... Où?... Là, tout près, sur la terre où je vis, où je ris, où je pleure... et encore plus près: que Ta Volonté soit faite en moi...
Avant de vouloir semer un peu d'amour autour de nous, il faut lui offrir un peu de place en nous...
Dire:" Que Ta Volonté soit faite en moi", ce n'est pas "faire" (car nous pouvons nous tromper et nager à contre-courant), mais laisser faire Dieu. LE laisser agir, vivre en nous...
Dire:" Que Ta Volonté soit faite en moi", c'est se laisser conduire sur le chemin que Dieu sait être le plus beau pour nous, le plus ajusté à nous... celui sur lequel nous porterons des fruits... des fruits qui feront le bonheur des autres...

Pour se laisser conduire, pour s'abandonner à Un Courant plus fort qui nous mène dans des endroits où nous ne serions jamais allés seuls, il faut être humble, pauvre de coeur.
Bien sûr, le "que Ta Volonté soit faite en moi" est à réitérer tout au long de la vie car l'humilité n'est jamais acquise pour de bon.
En conclusion: Dire "Que Ta Volonté soit faite!", c'est dire en une toute petite phrase, une très belle prière: une prière qui montre que pour nous, la Volonté de Dieu est la plus merveilleuse, la plus sûre...
Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour:
Dieu donne généreusement, inlassablement... Il donne aujourd'hui: maintenant, là, en ce moment, en cet instant où nous vivons! Dieu agit dans le présent et c'est dans ce présent que nous pouvons L'accueillir, Le laisser nous transformer.
Et que peut donner Dieu, sinon ce qu'Il est, sinon un peu de Son Amour infini? (Et l'Amour est tendresse, écoute, chaleur, pardon, réconfort, générosité, miséricorde, accompagnement,...). Et Cet Amour peut devenir notre pain quotidien, notre nourriture, c'est à dire ce qui est nécessaire pour que nous puissions vivre chaque jour notre vie d'enfant de Dieu.
"Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour": une petite phrase qui est, elle aussi, une très belle prière. Le "pain" peut être différent pour chacun (Exemples: "Aujourd'hui, je vais au caté; on va me demander de partager. Donne-moi, Père, la force de partager"; "Il y a un enfant dans le groupe que j'ai du mal à aimer. Apprends-moi, Père, à me rapprocher de lui"; "J'ai toujours envie de parler de moi; les autres ne m'intéressent pas... Apprends-moi, Père, à regarder vers l'autre et à l'écouter..."). Chacun cherchera quel "pain" il est important pour lui (pour sa vie d'enfant de Dieu, d'image de Dieu) de demander à Dieu.
Dieu aime se donner, se répandre, faire Alliance avec l'homme. A nous de L'accueillir un peu plus chaque jour...
Pardonne-nous nos offenses:
Prise toute seule, la phrase peut paraître curieuse... Comment douter un seul instant que Le Tout Amour puisse ne pas pardonner? Comment penser que La Toute Pureté puisse imaginer le péché? Son éclat infini ne baigne-t-il pas, ne submerge-t-il pas la pauvreté humaine? (C'est parce que nous sommes éloignés de L'Immensité divine que nous voyons le péché). Cette phrase mérite de ne pas être séparée de la suivante...
Comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés:
On pourrait même, comme dans l'évangile le plus ancien Marc (11,25), inverser les deux parties de la phrase :"Si vous avez quelque chose contre quelqu'un, pardonnez-lui, afin que votre Père vous pardonne."
Dieu nous pardonne toujours, il ne faut pas en douter : la seconde partie de la phrase est donc acquise...
Mais, avant d'arriver devant Dieu, nous avons tout un chemin à parcourir.
Et sur ce chemin, nous pouvons être freinés, arrêtés même, par notre lourd fardeau: Tous nos manques d'amour, de regard vers les autres bien sûr, mais aussi ce poids pesant qu'est le refus de pardonner, ce poids qui nous englue sur le sentier...
Car "notre" Père est aussi (et autant) le Père de celui à qui je ne veux pas pardonner et ce n'est qu'ensemble et dans la paix que nous marcherons vers Lui.
Mais comment pardonner? Parfois, c'est vraiment très difficile!
Peut-être pouvons-nous déjà, nous reconnaître homme parmi les hommes, c'est à dire que nous pouvons commencer par reconnaître nos manques, notre pauvreté, notre dénuement... Les faiblesses des autres sont aussi les nôtres...
Ensuite, ne pas désespérer. Se tourner vers Dieu qui est toujours là et qui nous donne le pain utile pour ce jour... Pourquoi ne pas lui demander la force du pardon?
En conclusion : Notre Père, aide-nous à pardonner. Nos coeurs ainsi allégés pourront reprendre leur marche vers TOI... (L'amour naît du pardon...)
Et ne nous soumets pas à la tentation:
Dieu ne soumet pas, n'expose pas à la tentation! Il n'est que Lumière, Toute Lumière. Amour attendant patiemment l'humain ... Communion infinie...
Mais sur le chemin qui mène à LUI, l'homme est libre! Libre de dire "oui", "non", "oui, mais..." , "non, sauf si...", ... La tentation de fuir, de faire demi-tour, de s'arrêter, de se replier, de papillonner, de vivre sa vie pour soi, de regarder certains mais pas d'autres (vie ouverte à quelques amours seulement : amis, famille, ceux qui pensent comme nous,...), est donc là, bien présente, en nous...
Le chemin vers l'Amour Plein est un chemin difficile! C'est un sentier sur lequel vivent des femmes et des hommes, tous enfants, tous différents et tous à aimer...
Bien sûr, il ne nous est pas demandé d'aimer le monde entier, mais d'apprendre à aimer ceux qui passent près de notre porte (voir : Promenade avec Luc : "Qui est mon prochain?") et qui pourront être vêtus de toutes les couleurs du monde. Et là, ce n'est pas Dieu qui nous soumettra à la tentation de ne pas aimer ( Au contraire, il nous proposera un pas de plus vers Son Royaume), mais bien nous qui, ayant peut-être un regard encore trop dirigé vers nous-mêmes, ou trouvant peut-être la montée bien abrupte, serons tentés de refuser d'aimer certaines "pierres" du chemin ou d'y être indifférents.
Que faire lorsqu'aimer devient trop difficile sinon demander de l'aide à Celui qui est Tout Amour; Lui demander de nous aider à ne pas succomber à la tentation de ne pas aimer, Lui demander d'être notre "paratentation", de nous protéger de nos faiblesses, de nos désirs de non-rencontre, de nos attraits vers l'opposé de ce qui est amour...Dieu ne nous soumet pas à la tentation, mais il peut nous aider à ne pas nous y soumettre...si nous le désirons...
(Avec les enfants, on peut imaginer une journée idéale: une de celles où l'on avance vraiment vers Dieu:" Ce matin, petit-déjeuner: j'aime être tranquille, mais, avec mon frère qui gesticule tout le temps, ce n'est pas gagné... Bon, d'accord! Je fais faire un effort pour ne rien dire... Ensuite, école! A la récré, j'aime bien me retrouver avec Margaux. On est super copine toutes les deux et on ne supporte pas qu'Aurélie vienne s'incruster! Bon, je sais... Pour marcher vers Toi, il ne faut pas que je contourne Aurélie, mais que je l'accueille comme elle est... Dur,dur! Mais je vais essayer! Enfin, ce soir, comme tous les soirs, maman va me demander un peu d'aide et je vais bouder ( et oui! C'est toujours moi qui l'aide...). Mais, pour une fois, je vais essayer d'accompagner mon coup de main d'un sourire. Mais aide-moi, aide-moi, aide-moi!")
Mais délivre-nous du mal:
Mais libère-nous de tous nos poids, de nos obscurités, de nos égoïsmes, et fais-nous entrer dans Ta Lumière...
Le Notre Père est une marche; une marche aboutissant à un pays baigné d'une autre Clarté, un pays où il n'existe ni mal, ni haine, ni séparation... Le Royaume est là... Un Nouveau Jour se lève...


Dans Le Notre Père, nous émettons un Grand et Beau souhait: nous prions pour que le monde dise son "oui" à L'Amour (Que Ton Nom soit sanctifié, que Ton Règne vienne, que Ta Volonté soit faite )... Nous sommes aussi conscients que la construction du Royaume ne se réalisera pas sans nous ( d'où la difficulté, car nous sommes bien faibles d'amour). Mais nous savons aussi que Dieu n'abandonne pas l'homme. Alors, nous Lui demandons le Pain (générosité, douceur, patience,...), la force du pardon, le courage de ne pas abandonner et de toujours persévérer( aide-nous dans la tentation)...
Notre demande d'aide sera à renouveler chaque jour, tout simplement parce qu'un jour nous manquerons de patience, un autre d'écoute, un autre de mots, de compréhension,...